Disney choisis Annie Leibovitz pour son shooting photos

Disney a, cette année, de nouveau fait appel à Annie Leibovitz pour promouvoir ses parcs d’attractions. La photographe a gardé le même concept qu’en 2005 ou elle avait déjà eu une première collaboration avec la marque. Le nouveau casting n’a rien à envier à l’ancien : Penélope Cruz en Belle et Jeff Bridges fait la Bête ; Olivia Wilde en belle-mère de Blanche-Neige et Alec Baldwin en Miroir ; Queen Latifah dans la peau d’Ursula de La Petite Sirène.

 

Louis Vuitton à carnavalet… la fin d’un beau voyage dans le temps!

A lalala… quand j’ai vu qu’il y avait en octobre une exposition Louis Vuitton aux musée Carnavalet… je me suis dit… faut que j’y aille mais… j’ai le temps, elle se termine que fin février… Du coup, j’ai failli la rater… mais j’ai réussi le dernier jour à y accéder malgré une longue file d’attente et un temps pourri (il faut bien le dire !).

Quand j’ai annoncé à mon entourage que j’allais voir cette super expo… on m’a répondu… « Quoi tu vas payer pour voir des sacs, autant aller directement dans un magasin ?! Mais nan, ce ne sont pas des sacs, ce sont des malles et toute l’histoire de Vuitton. »

Cette exposition était bien plus qu’un simple « tu vas voir des sacs ?! » ! Vuitton a réalisé une belle prouesse avec une réelle expérience utilisateur qui donne encore plus de rêve aux visiteurs. Carnavalet met en scène l’épopée de la célèbre marque de maroquinerie autour de malles et de bagages d’époque dignes d’œuvre d’art. De la malle dressing au  vanity beauté en passant par la malle lit… cette exposition nous fait voyager dans 150 ans de fabrication sans oublier les collections personnelles de la maison Vuitton. Elle révèle un savoir-faire unique allié à une recherche technique permanente, et dresse en filigrane une histoire du design au fil des collaborations artistiques initiées à l’aube du XXe siècle et sans cesse renouvelées depuis. Tradition et innovation, artisanat et créativité sont les valeurs autour desquelles se réunissent Louis Vuitton et le musée Carnavalet, deux institutions intimement liées à la Ville lumière.

Petite anecdote humoristique… 80% de la population féminine avaient apporté un accessoire Vuitton… au cas ou si elles croisent le DA de la maison dans les jardins du musée… :p

Si vous avez raté l’expo :

Romain Duris au théâtre, La nuit juste avant les forêts

Romain Duris s’est lancé un challenge en jouant au théatre de l’Atelier, dans le 18eme arrondissement, une salle intimiste pour jouer une pièce dramatique, un pari relevé haut la main.

L’histoire: Un homme tente de retenir par tous les mots qu’il peut trouver un inconnu qu’il a abordé au coin d’une rue, un soir où il est seul. Il lui parle de son univers. Une banlieue où il pleut, où l’on est étranger, où l’on ne travaille plus ; un monde nocturne qu’il traverse, pour fuir, sans se retourner ; il lui parle de tout et de l’amour comme on ne peut jamais en parler, sauf à un inconnu comme celui-là, un enfant peut être, silencieux, immobile.

Devenus complices sur le tournage du film Persécution, l’acteur et le réalisateur, Patrice Chéreau collaborent une nouvelle fois ensemble en mettant en scène l’œuvre de Bernard-Marie Koltès. Un texte très poétique dans un monologue de 2h, Romain Duris nous éblouit par sa prestation d’ivrogne qui dit tout haut ce que les autres pensent tout bas. Son corps sous tension, son regard complètement égaré, ses cheveux ébouriffés, notre petit frenchy n’est plus reconnaissable. Il se défait de l’image du flambeur rebelle et séducteur et se transforme en un être rejeté, sidérant de maîtrise et de vérité, dans une société excluante, haineuse et à tendance raciste (comme le montre les derniers sondages avec mme Lepen).

La mise en scène dramatique mais pas tragique laisse penser à la solitude de cet homme et de sa demande d’amour pour retarder la mort… Le spectacle se finit dans une certaine douceur, sans parti pris… mais quand même, une grosse boule s’est formée au creux de ma gorge… certes, c’est un théâtre mais… qui rappelle une triste vérité, une société qui ne prend que les meilleurs et que l’on refuse encore de voir.

 

Du mercredi au samedi à 19h. Les dimanches, à partir du 13 février 2011 inclus, à 19h. – durée 1h30

Au théâtre de l’Atelier,
1 Place Charles Dullin
75 018 Paris
du 19 janvier au 20 mars 2011 à 19h.
Auteur: Bernard-Marie Koltès
Mise en scène: Patrice Chéreau, Thierry Thieû Niang 

Tarifs :
Catégorie 1 : 30 €
Catégorie 2 : 25 €
Catégorie 3 : 15 €

Tendance printemps-été 2011 par Topshop

Tendance printemps-été 2011 par Topshop… ou comment la série anglaise Skins est rentrée dans la culture populaire anglo-saxonne ….

Mon enfance disparait

mon péféré: numéro-22-martine-petit-rat-de-l-opéra

Le 21 janvier,chez mon ami le coiffeur,  Paris Match m’annonçait le décé de Marcel Marlier et donc la fin de la petite Martine.

Cet illustrateur a nourri l’enfance de nombreuses générations de Françaises… Le dessinateur belge s’est éteint à l’Age de 80 ans. Il emporte avec lui tout un imaginaire collectif bercé par les aventures de Martine. Travaillant pour les éditions Casterman depuis 1951, il a crée les dessins de notre chère héroïne dès 1954, alors âgé de 24 ans. Ce personnage marqua à jamais sa carrière. Avec son compatriote Gilbert Delahaye, ils racontent les aventures d’une petite fille avide de savoir dans une nature verdoyante pendant les trente glorieuses. Au total, plus de 60 albums naitrons de cette collaboration dont le dernier «Martine et le prince mystérieux», a été publié en 2010.

Si le fils du scénariste Gilbert Delahaye, décédé en 1997, avait prit la relève de son père, Martine ne devrait pas survivre à la disparition de son illustrateur, comme il l’avait lui-même décidé, en accord avec son fils.

Dernièrement, une deuxième jeunesse a été offerte à cette collection par le biais de parodies…

 

 

 

Bonne année mon lapin!

petit film d’animation pour le nouvel an chinois… l’année du lièvre.

Les ballets de Biarritz vous présente Magifique à Chaillot, un spectacle chargé d’émotion.

Ce ballet crée en 2009 avec pour thème la musique de Tchaïkovski est sans aucun doute le meilleur ballet de Malandin. Une ambiance utopique, des costumes ultra graphiques, une chorégraphie technique mais légère et fluide… La compagnie des Ballets de Biarritz est réputée pour son goût entre gestuelle classique et mise en scène très contemporaine. Aujourd’hui son créateur touche à la perfection avec un ballet digne de son nom ou la danse reste une chimère…on se laisse séduire, happé par ce rêve dans lequel les danseurs nous plongent. On en ressort avec de grands yeux d’enfant encore émoustillés par le spectacle que l’on vient de découvrir.

Thierry Malandin, le chorégraphe avait déjà séduit Paris en 2006 avec les Créatures. Mais Magifique est un ballet plus intime,  crée à partir de souvenirs personnels du chorégraphe. Philippe Noisette l’explique avec beaucoup de goût, je ne peux que lui ôter les mots de la bouche « à chaque suite de Tchaïkovski, Casse-Noisette, La Belle au bois dormant et Le Lac des cygnes, le chorégraphe accole des fragments de mémoire, offrant en creux le portrait d’un homme cultivé. Les clins d’oeil abondent, ici des cygnes irrévérencieux, quatre garçons qui jouent à cache-cache sur le plateau, là des danses russes à la diable qui font sourire. D’un décor simple et efficace – des caisses façon miroirs – les interprètes font un jeu de dominos, ajoutant des barres d’exercice en ouverture. »

Si vous ne connaissez pas,  je vous conseille dans ses ballets Roméo&Juliette, Don Juan ou encore Le sang des étoiles aussi

Magifique:
Du 9 au 11 février 2011
Théâtre Chaillot, Salle Jean Vilar
20H30


Baptiste Giabiconi se prendrait-il pour Andrej Pejic ?

Andrej Pejic - oui oui c'est un homme

Elie Saab haute couture

Cette semaine, Paris est sous les projecteurs avec la semaine de la haute couture. Après les shows tant attendus de Chanel, Dior, Givenchy… la femme se retrouve autour de toutes les attentions et impose les trésors de sa beauté par ce luxe de s’habiller en haute couture…Parmi tous ces défilés, il y a un créateur pour lequel j’ai eu un vrai coup de foudre dès son entrée dans la fashion sphère, c’est bien Elie Saab.

Nait a Beyrouth en 1964, il se passionne très tôt  pour la couture. Dès ses neuf ans, il commence a créer des patrons et a dessiner des croquis qu’il exécute plus tard pour se sœurs en découpant les nappes et les rideaux de sa mère.

Il continue dans cette voix avec des études dans la couture et à ses 18 ans, il monte son propre atelier de couture à Beyrouth, déjà composé d’une dizaine d’employés.

Les femmes sont vites conquis par ses robes ultra-féminines et sa renommée se fait des sa première collection. Quelques mois plus tard, sa considération se construit à l’international. Son style se retrouve dans un mélange des cultures orientales et occidentales. Il allie art de vivre libanais et design occidental. Il utilise des matières nobles telles que des soieries, des satins des taffetas auxquelles il ajoute des matières légères comme des dentelles, broderies et mousselines.

En 1997, Elie Saab rentre comme seul membre étranger à la « Camera Nazionale de la Moda » et fait ainsi ses défilés à Rome. En 2000, Paris lui ouvre ses portes et il y présente désormais deux collections par ans dont ses fabuleuses robes de mariées.

En 2006, pour clôturer cette ascension fulgurante, Elie devient membre à la Chambre Syndicale de la Haute Couture.

Voici quelques clichés de sa dernière collection.

Peur sur la ville, une exposition flippante de réalité

Paris sous les bombes, paris sous l’occupation… Paris a déjà été a de nombreuses reprises un champ de bataille. A travers l’exposition Peur sur la ville, la monnaie de Paris nous propose des clichés chocs d’un Paris violent et très réaliste. Cette exposition s’articule autour de trois points de vue de la capitale en guerre grâce aux photos d’archives de Paris Match, d’une série de Paris Street View de Michael Wolf et Guerre Ici de Patrick Chauvel. Pas vraiment besoin de présenter ces deux acolytes, Michael Wolf étant l’un des derniers correspondants de guerre. Ses nombreux reportages filmés font souvent sensation. Quant à Patrick Chauvel, il est l’un des photographes qui sort du lot pour ses expositions décalées qui nous dévoilent une certaine vérité comme We are watching You, qui nous montre le monde de la surveillance et du flicage.

Les trois séquences retracent les temps forts historique : l’une  s’appuie sur la Libération, la guerre d’Algérie, mai 68, les attentats des années 80 et 90, mais également les émeutes de 2005. La seconde relate les clichés de vies sous surveillance via Google. Enfin, le troisième opus présente les scènes de destruction dans une capitale en guerre…

Ces trois séries de photos sont expliquées et contextualisées par l’historien et académicien, Max Gallo.

A VOIR ABSOLUMENT,

11 quai de Conti
75006 Paris
Téléphone : 01 40 46 56 66
www.monnaiedeparis.fr

 
HORAIRES D’OUVERTURE
Tous les jours de 11h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 21h30
Fermeture le lundi

Plein tarif : 6 €
Tarif réduit : 4€

 
ACCÈS
Bus 21, 24, 27, 58, 70 : arrêt Pont-Neuf
Métro ligne 7 : station Pont-Neuf – La Monnaie / Métro ligne 4 : station Saint Michel
RER A, B, C, D : station Saint Michel ou Châtelet les Halles
Vélib : stations 41 quai de l’Horloge, 7 rue du Pont de Lodi ou 1 rue Jacques Callot

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